Une cour d’appel de Rostov-sur-le-Don a confirmé la condamnation de Galina Parkova pour avoir pratiqué sa foi

Le 22 mars 2021, le tribunal régional de Rostov a examiné la plainte de Galina Parkova contre le verdict du tribunal de première instance. Elle a demandé à être déclarée non coupable d’avoir commis un crime en vertu de l’article « participation aux activités d’une organisation interdite ». Mais le comité d’appel a confirmé le verdict.

Le verdict est entré en vigueur. La croyante insiste toujours sur son innocence. Elle a le droit de faire appel du verdict en cassation, ainsi que devant les instances internationales.

Auparavant, le tribunal du district Lénine de Rostov-sur-le-Don avait condamné Galina Parkova à 2 ans et 3 mois de prison avec sursis assortis d’une période probatoire de 2 ans et 3 mois.

Les représentants du bureau du procureur, A.P. Chebrikov et I.V. Napalkova, ont demandé 3 ans de probation pour le croyant et 1 an de restriction de liberté avec une période de probation de 4 ans.

Les poursuites pénales ont divisé la vie de Galina en deux catégories : « l’avant et l’après ». Elle est obligée de faire des petits boulots pour subvenir à ses besoins et subvenir aux besoins de son mari, incarcéré depuis plus d’un an et demi pour « extrémisme ».

Galina Parkova elle-même est sous contrat d’engagement depuis environ 7 mois, ses comptes bancaires ont été bloqués. Avec son mari, ils figurent sur la liste de Rosfinmonitoring : une liste d’individus soupçonnés d’être liés à des activités extrémistes ou au terrorisme.

Le 22 mai 2019, des agents du Comité d’enquête de Russie ont perquisitionné au moins 15 domiciles de citoyens de Rostov soupçonnés de pratiquer la religion des Témoins de Jéhovah. Le mari de Galina Parkova s’est donc retrouvé derrière les barreaux, et deux semaines plus tard, le 6 juin 2019, une procédure pénale a été engagée contre elle.

Le même jour, l’enquêteur Kalnitsky a ouvert des poursuites pénales pour foi en vertu de la partie 2 de l’article 282.2, également contre Olga Ganusha et Lyudmila Ponomarenko. Aujourd’hui, les femmes font l’objet d’un contrat d’engagement.

Galina Parkova, usant de sa liberté de religion, invitait chez elle d’autres croyants et discutait de la Bible avec eux, et partageait également ses croyances avec ses voisins et ses proches. L’enquête interprète cela comme une participation aux activités d’une organisation interdite et une campagne auprès de personnes qui ne sont pas des adeptes des enseignements religieux des Témoins de Jéhovah. Cependant, toutes ces actions sont le droit de toute personne, garanti par la Constitution de la Fédération de Russie.

Les faiseurs d’opinion et les organisations russes et étrangers condamnent unanimement la persécution des Témoins de Jéhovah en Russie.