Le cas de Kokovin à Iaroslavl
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L’enquêteur de la Direction des enquêtes du Comité d’enquête de la Fédération de Russie pour la région de Iaroslavl, Alexander Grigoriev, ouvre une procédure pénale contre Anton Kokovin. Le croyant est soupçonné d’avoir participé à des activités extrémistes pour avoir assisté à une conférence sur Internet consacrée à la religion.
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Dans la rue principale de la ville de Iaroslavl, les forces de sécurité arrêtent Anton Kokovin. Dans l’appartement où Anton séjournait chez des amis, ainsi que sur son lieu de résidence, les forces de sécurité procèdent à des perquisitions. Après cela, le croyant est interrogé et un engagement écrit de ne pas partir est pris.
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L’affaire Anton Kokovin est soumise au tribunal du district de Dzerjinski à Iaroslavl. Elle sera examinée par la juge Maryna Chypilenko.
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L’acte d’accusation contre Anton Kokovine est lu. Il est accusé d’activités illégales présumées d’une organisation religieuse : " Les réunions commençaient et se terminaient par un chant et une prière à Jéhovah. Au cours des réunions, le discours a été écouté... Sur un sujet biblique, une étude d’articles a été menée... l’examen et la discussion d’autres documents appartenant à l’organisation religieuse « Témoins de Jéhovah », y compris des discussions sur la source idéologique ... - « Les Saintes Écritures. Traduction du monde nouveau « ». Le croyant n’admet pas sa culpabilité, car la foi des Témoins de Jéhovah n’est pas interdite par la loi.
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Le tribunal lit le dossier en cinq volumes et lit la déposition du témoin à charge qui n’a pas comparu devant le tribunal.
Un employé du centre « E » est interrogé.
La défense attire l’attention sur les erreurs commises dans les documents. Ainsi, elle souligne que des feuilles supplémentaires ont été ajoutées au dossier après que le défendeur s’en soit familiarisé.
Le juge joint à l’affaire tous les documents présentés par la défense.
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Le spécialiste qui a procédé à l’examen de la voix est interrogé. Il comporte des incohérences et des lacunes, que l’expert explique par une erreur technique. Le juge attire l’attention sur l’irrecevabilité des erreurs dans l’avis d’expert.
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L’accusation reconnaît que les erreurs commises lors de l’examen sont critiques et demande la nomination d’un deuxième examen phonoscopique dans un autre centre. La réunion est reportée jusqu’à ce que l’examen soit fait.
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