Cas de Mamykina à Arkhangelsk

Historique de l’affaire

Kaleriya Mamykina, ancienne chef comptable, professait paisiblement la religion des Témoins de Jéhovah. Des agents de la Direction des enquêtes du Comité d’enquête de la Fédération de Russie la traquent depuis plus d’un an. En mai 2019, une procédure pénale a été ouverte contre la retraitée de 78 ans, dont le « corpus delicti » est de parler de religion avec des amis qu’elle a invités chez elle. Il a fallu 7 mois d’enquête pour que le lieutenant-colonel Roman Shagarov et d’autres enquêteurs soient convaincus qu’il n’y avait pas de corpus delicti dans les actions du croyant. L’affaire pénale a été classée. Kaleriya a commencé à chercher à rétablir sa réputation dans le cadre des poursuites pénales illégales, mais en juin 2021, elle a contracté le coronavirus et est décédée.

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    La Direction d’enquête du Comité d’enquête de la Fédération de Russie pour la région d’Arkhangelsk et le district autonome des Nenets ouvre une procédure pénale pour foi en vertu de l’article 282.2 (2) ; D’après l’enquête, elle a poursuivi les activités illégales de l’organisation religieuse locale interdite des Témoins de Jéhovah à Arkhangelsk. Les victimes innocentes des forces de l’ordre sont : Mamykina Kaleria (née en 1941).

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    L’enquêteur R. Shagarov met fin aux poursuites pénales contre Kaleria Mamykina, arguant qu’elle « a exercé son droit à la liberté de religion » prévu par la Constitution. Recevant d’autres croyants chez elle, Mamykina « n’avait pas l’intention de participer aux activités d’une organisation religieuse [interdite] ». Ainsi, les actes de la femme ne constituent pas un crime au sens de la partie 2 de l’article 282.2 du Code pénal de la Fédération de Russie.

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    On apprend que Kaleria Mamykina est décédée des suites de complications causées par le COVID-19. Elle n’a pas attendu les résultats de sa réhabilitation, qui aurait inclus des excuses officielles du procureur, une indemnisation pour les dommages matériels et moraux.

    En novembre 2019, l’enquêteur principal, le lieutenant-colonel Roman Shagarov, a rejeté les poursuites pénales contre la croyante pour des raisons de réhabilitation, estimant qu’elle « avait exercé son droit constitutionnel à la liberté de religion, et qu’ils [les enquêteurs] n’avaient pas trouvé de corpus delicti sous l’article extrémiste ».

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